Période glorieuse saluée par le monde entier pour sa portée universelle, la Révolution française comporte également ses périodes sombres. Souvent associé à une période courte avec la figure centrale de Robespierre, La Terreur est pourtant un long processus de la violence politique. La Terreur peut débuter en 1789 avec les épisodes de la révolution, en 1792 ou encore en 1793 avec l’apogée de l’idéologie robespierenne. 

 

Grand pionnier de la révolte populaire, Robespierre déclare : « Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste ; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante. La terreur n’est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible ; elle est donc une émanation de la vertu ; elle est moins un principe particulier, qu’une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie. »

 

(Portrait de Maximilien de Robespierre)

 

Dans cette perspective, la terreur est vue comme un outil de pouvoir. Le XVIIIème siècle est un moment charnière où les Lumières condamnent la violence alors même que ces pratiques persistent pour contester la toute-puissance du prince. Qu’en est donc véritablement de la violence pendant la Révolution française ?

 

 

La violence en question

La Terreur, au coeur des débats sur la révolution

 

Alors que le monde acclame la France pour avoir renversé l’Ancien Régime et mis en place une nouvelle expérience avec la République, les violences perpétrées ont encore du mal à passer et provoquent le débat sur la nature même de la Révolution.

 

Le problème est d’abord chronologique. Quand a-t-elle commencée ? (Naissance du tribunal révolutionnaire ? Tueries ? Juillet 1789 avec les premières têtes coupées ?). Pour autant, tout le monde s’accorde pour dire que la fin est symbolisée par la mort de Robespierre le 28 juillet 1794.

 

Chaque fois historique n’a de sens aujourd’hui qu’au regard des intérêts que chacun souhaite défendre. Or, pour comprendre cette période trouble, il faut analyser le processus de violence dans sa globalité et en retracer une petite histoire afin d’arriver à la Révolution française.

 

 

La tradition de la violence et les supplices de la Monarchie

 

Vue comme un outil de pouvoir, la violence est présente dès l’Antiquité. Cette tradition se prolonge avec Machiavel qui préconise au prince d’user de la violence si elle est nécessaire.

 

(Peinture de Nicolas Machiavel)

 

La Monarchie française est dans la lignée de cette tradition. Toute atteinte portée au roi est directement sanctionnée par la mort. La monarchie absolue de droit divin a un ensemble de procédés pour infliger au cours des supplices publics pour torturer l’individu (la prison n’étant qu’une invention très récente).

 

 

Le scandale de la violence

 

Cependant, le XVIIIème siècle est traversé par les Lumières qui, peu à peu, condamnent la violence. Déjà, une partie de l’opinion est choquée de voit Damiens être condamné au supplice en 1757 pour avoir tenté d’assassiner le roi Louis XV. 

 

(Louis XV, victime d’une tentative de régicide)

 

L’opinion publique change peu à peu grâce aux écrits de Voltaire et notamment de Cesare Beccaria. Cet illuministe milanais propose d’assigner les peines en fonction de la gravité des actes, en ôtant tout sacré à la justice et d’abolir la peine de mort. Il expose sa brillante thèse dans Des Délits et des peines (1764).

 

(Cesare Beccaria, grand juriste du siècle des Lumières)

 

Pour autant, la pratique de la torture se poursuit. Le roi, qui avait aboli la torture préalable en 1788, institue les justices prévôtales qui permettent d’arrêter, de juger et d’exécuter sous 24h les personnes considérées comme coupables.

 

 

Du bon usage de la violence

 

La question de la violence dans la politique devient centrale au XVIIIème siècle. Certains Etats sont très sensibles aux écrits de Beccaria et décident de mettre en place certains de ses conseils. Ainsi, Léopold, duc de Toscane abolit la peine de mort en 1786 tout comme l’Impératrice d’Autriche Marie-Antoinette qui abolit la torture dès 1776.

 

Pour autant, les courants contre-révolutionnaires de développent par l’intermédiaire de Muyart de Vouglans, qui peut être considéré comme l’anti-Beccaria. Il publie Les Lois criminelles de France dans leur ordre naturel (1780) au sein duquel il montre l’intérêt du « spectacle de la douleur ». Ces écrits seront utilisés par Joseph de Maistre comme caution intellectuelle, qui est convaincu de l’utilité des bains de sang régénérateurs.

 

(Couverture des Lois criminelles de France dans leur naturel de Muyart de Vouglans)

 

C’est dans ce contexte que la Révolution française débute en 1789, entre utopies et guerre civile.

 

 

 

Entre utopies et guerre civile

Les peurs mutuelles, printemps-été 1789

 

La situation est critique en 1789. Dès 1788, les révoltes se multiplient, le roi est acculé. De nombreuses révoltes finissent par des répressions et des morts dans les grandes villes. Marseille n’obéit plus au roi. C’est dans ce cadre que le roi convoque les Etats généraux le 4 mai 1789 pour trouver une solution à la faillit financière et morale de l’Etat.

 

La pression monte et la révolution se fait sentir. Deux évènements majeurs poussent le pouvoir à croire en la Révolution (Le Serment du jeu de Paume le 20 juin où les députés se promettent de trouver une nouvelle Constitution et la Prise de la Bastille qui provoque des centaines de morts).

 

Suite à des révoltes de plus en plus fréquentes, la monarchie n’hésite plus à tirer sur le peuple. La peur est partout.

 

 

Le recours à la force, juillet-octobre 1789

 

Dans toute cette confusion, le peuple acquiert de nouveaux droits (Abolition des privilèges la nuit du 4 août et Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen le 26 août) face à une Monarchie qui ne repose désormais sur rien.

 

(Tableau du Serment du jeu de paume par Jacques-Louis David)

 

Conscient de sa grande faiblesse, le roi accepte de rester de répondre aux demandes du peuple. Pour autant, l’Etat souhaite garder le monopole de la violence légitime avec la loi martiale du 21 octobre 1789. De même, l’Assemblée met en place des comités chargés de surveiller d’éventuels conspirateurs, les Comités des recherches et des rapports, vus comme annonciateurs de ceux de la Terreur d’Etat en 1793.

 

 (Iconographie de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen)

 

Un souffle d’air sur la nuque

 

Le débat sur la peine de mort s’insère dans un temps qui devient plus calme en 1791. Cette sanction est maintenue mais elle change. Le docteur Guillotin propose la guillotine pour éviter des souffrances inutiles tout en restituant le corps aux familles. Le procédé rentre en vigueur le 25 Avril 1792.

 

 

(Portrait de Joseph Ignace Guillotin)

 

 

Les guerres civiles, 1791-1792

 

Pourtant, la peur revient très rapidement. Le roi souhaite quitter le Royaume pour monter une armée plus puissante avec Bouillé mais est arrêté à Varenne le 20 juin 1791. Les monuments monarchistes sont peu à peu détruits par une foule révoltée. 

 

(Louis XVI tente de quitter le Royaume de France mais est arrêté à Varenne)

 

Le roi est remis sur le trône avec la Constitution du 17 juillet 1791. Les évènements extérieurs sont tragiques pour la monarchie française. La guerre est déclarée contre l’Autriche et la Prusse le 20 avril 1792 avec une cinglante défaite dans la foulée.

 

 

La monarchie vaincue par la guerre

 

Très vite, la monarchie doit s’incliner. C’est à ce moment-là que les révolutionnaires en profitent pour renverser définitivement le régime. Tout éclate la nuit du 9 au 10 août 1792. Des bains de sangs énormes parsèment les Tuileries et le centre-ville de Paris. L’accumulation des peurs crée cette orgie de violences, fondatrice d’un nouveau régime.

 

(Peinture retracant les massacres de la nuit du 9 au 10 août 1792)

 

Massacres et vengeances, septembre 1792

 

Des massacres voient le jour du 2 au 6 septembre 1792. Toute la population vit dans la Terreur, chacun ayant peur de l’autre. Chacun voit des complots partout, ce qui permet à chacun de justifier les meurtres commis. On dénote plus de 1100 personnes tuées à coups de sabre ou de hache. 

(Image des révoltes du 2 au 6 septembre 1792)

 

 

Les révolutionnaires s’acharnent sur la princesse de Lamballe dont le corps est démembré, et la tête promenée sous les fenêtres de la prison où la reine est détenue. 

 

La terreur n’est alors en aucun cas un système de gouvernement mais davantage une façon de tenter de contrôler la situation, dans un contexte où la peur est dans tous les camps et où il n’y a plus de monopole de la violence légitime.

 

 

Urgences, rivalités et dérives

Janvier 1793

 

Après toutes ces horreurs, la Ière République est proclamée dans le sang. Elle est confortée par la Bataille de Valmy du 21 septembre 1792, date à laquelle elle est proclamée. Pour justifier la violence, Robespierre déclare : « Citoyens, vouliez-vous une révolution sans révolution ? »

 

 

(Peinture de la Bataille de Valmy)

 

Pour punir le roi, la République décide de le guillotiner le 21 janvier 1793, ce qui provoque un tollé à l’international. Kant estime cette mort inutile. La France est désormais perçue comme une sorte d’anarchie gouvernée par les sans-culottes anthropophages et sanguinaires.

 

 

 

Mars 1793, punir pour gouverner

 

L’année 1793 est caractérisé par la mise en place de la démocratie directe. Jamais les Français n’ont autant voté qu’en 1793. Pour autant, la défiance est de mise. Danton rappelle : « Soyons terribles pour éviter au peuple de l’être »

 

(Portrait de Danton)

 

 

La levée de 300 000 hommes est très impopulaire. Pour se faire pardonner, le gouvernement propose une « loi agraire » afin de redistribuer plus équitablement les propriétés.

 

 

Insoumis et « vendéens », printemps 1793

 

C’est en Vendée que la contre-révolution fait le plus rage. C’est à ce moment-là qu’est crée le Comité de salut public pour faire face aux ennemis de la révolution.

 

La France est encore dans une situation critique. Elle doit affronter une guerre civile, parfois même entre membres d’un même groupe et surtout les envahisseurs extérieurs qui la menacent.

 

C’est ici qu’on retrouve toute la justification de l’utilisation de la violence, lorsque les circonstances ne permettent rien d’autre. La situation est étouffante.

 

 

« Anarchistes » et « fédéralistes », été 1793

 

Une nouvelle phase de la révolution débute à l’été 1793. Les « anarchistes » et les « fédérés » font pression sur la Convention. Dans ce cadre, Charlotte Corday, royaliste convaincue assassine Jean-Paul Marat le 13 juillet, considéré comme sanguinaire.

 

 (Charlotte Corday a assassiné Marat le 13 juillet 1793)

 

 

Détruire et gouverner

 

Dans ce chaos immense, les sans-culottes veulent pousser leur pouvoir toujours plus loin. Ils sont persuadés de réaliser la terreur partout en France. Des campagnes de déchristianisation sont réalisées de façon violentes, obligeant les prêtes à abjurer. Les « martyrs de la Révolution » sont considérés comme des héros (Marat, Chalier et Le Peletier de Saint-Fargeau). 

 

 (Marat, martyr de la Révolution française)

 

Justice, vertu et terreur

La révolution des montagnards, janviers-mars 1794

 

L’année 1794 est l’année de la lassitude. Tandis que le chaos règne encore, Robespierre se voit accusé de tous les maux de la Convention. Le régime est de plus en plus difficile à tenir, d’autant plus que les révoltes continuent. La situation se stabilise par rapport aux affrontements avec les puissances étrangères.

 

Pour stabiliser le pays, Robespierre intervient en justifiant la Terreur et en réprimandant les actions jumelées des sans-culottes, très présents dans la Convention et des Montagnards qui espèrent renverser le régime.

 

 

Justice contre terreur, mars-avril 1794

 

Une sorte de nettoyage est effectué. Symbole de cette volonté d’arrêter avec la Terreur, Saint-Just s’exprime : « Le bonheur est une idée neuve en Europe ». Rapidement, il propose de rendre aux Montagnard leurs biens et fait exécuter les sans-culottes violents. Les tribunaux ne dépendant pas directement de Paris sont dissous pour éviter les jugements arbitraires. 

(Louis Antoine Saint-Just, grand acteur de la Révolution française)

 

La Convention centralise son pouvoir et élimine peu à peu les contre-révolutionnaires ainsi que ses rivaux populaires. 

 

 

La révolution de Robespierre, mai-juin 1794

 

Cependant, la Convention est sujette à de nombreux troubles intérieurs car chacun souhaite tirer son épingle du jeu pour obtenir le meilleur poste. Les rivalités personnelles éclatent au grand jour. C’est dans ce cadre que Robespierre déclare : « Le peuple français reconnaît l’existence de l’Être suprême et l’immortalité de l’âme » afin de lier religion et République. Pour le politicien français, la République ne peut survivre sans y intégrer une part de religion.

 

Ce coup de force vers une République déiste et exigeante inquiète, d’autant plus que ses opposants le savent capable de prendre le pouvoir tel un monarque absolu avec le Comité de salut public. 

 

 

La Grande Terreur, juin-juillet 1794

 

Par la suite, Robespierre met en place une loi (celle du 10 juin) qui dispose que désormais, un juge ne pourra prononcer soit un acquittement, soit une condamnation à mort et aucun autre choix possible. 

 

Les exécutions sont de plus en plus nombreuses. Le chaos grandit à nouveau. Robespierre est de plus en plus contesté ; on lui attribue des complots fantômes pour le faire tomber. Or, la Convention gagne la victoire de Fleurus et est confortée.

 

 

(Peinture de la Bataille de Fleurus)

 

La chute du « Roi de la Révolution », 26-28 juillet 1794

 

Face au mécontentement grandissant, Maximilien de Robespierre est acculé. Même les sans-culottes ne le soutiennent plus. Les opposants s’emparent de lui le 10 juillet. Il est guillotiné le 28 juillet, ce qui crée un soulagement au sein de la population française. La Terreur est désormais terminée. 

 

 (Représentation de sans-culottes)

 

Mémoires de la terreur

La chasse aux « terroristes »

 

La délivrance est totale pour les Français. Les prisons sont vidées, chacun retrouve ses libertés. Les Jacobins en profitent pour dire tout le mal qu’ils pensaient de Robespierre. Les « terroristes » sont recherchées dans ce qu’on a appelé La chasse aux « terroristes ». 

 

 

La Terreur en jugement, automne-hiver 1794

 

Au lendemain de ces horreurs, les Français apprennent ce qu’il s’est passé et sont épouvantés. Une première vague épuratrice se met en place mais rapidement, le chapitre est clos, comme pour oublier rapidement dans une sorte d’amnésie collective.

 

 

Le coût de la Terreur

 

Au lendemain des évènements, impossible de quantifier précisément les ravages de la Terreur. Quelques 2 million de victimes seraient inscrites au compteur, ce qui est certainement exagéré. 

 

Ce qu’on sait à coup sûr, c’est que ce sont surtout les classes populaires qui ont payé le lourd tribut à la justice révolutionnaire.

 

 

 

La poursuite de la violence d’Etat, 1795-1799

 

La chute de Robespierre laissait espérer un apaisement après le chaos. Il n’en est rien puisque la violence se poursuit avec tout autant d’assassinats. Les révolutions et contre-révolutions se succèdent sans trouver de véritable équilibre sous le Directoire.

 

(Portrait de Napoléon Bonaparte)

 

Le vrai changement tient au silence politique et judiciaire qui recouvre ces actes, annonçant ce qui se produit entre 1799 et 1804, lorsque la France dirigée par le Premier consul Bonaparte est soumise à un régime policier cynique.

 

 

Les dénonciations de la violence, 1795-1830

 

Suite à la fin du règne de Robespierre, les langues se délient sur ce qu’il s’est passé. Les révolutionnaires et les contre-révolutionnaires reviennent très négativement sur l’action du chef d’Etat français.

 

Tout au long du XIXème siècle, les évènements de la Terreur nourrissent l’imaginaire du roman français et notamment du romantisme. Victor Hugo écrit volontiers des poèmes sur les Vendéens tandis qu’un Balzac n’hésite pas à reprendre des évènements macabres de cette période.

 

 

 

La construction mémorielle

 

Avec les années, les historiens ont pu identifier que la Terreur est loin d’être une exception dans la violence de la Révolution française. Toute la période allant de 1789 à 1804 est caractérisée par le sang et le terrorisme. 

 

Il faut attendre la révolution soviétique de 1917 pour voir Robespierre être réhabilité tout comme les sans-culottes. Plus récemment, la Terreur est considéré comme une erreur, un égarement dans l’humanisme de gauche.

 

 

Comment écrire l’histoire de la Terreur

 

Utilisé par les contre-révolutionnaires, la catégorie historiographique de « Terreur » est désormais une sorte de « marque déposée » de l’histoire mondiale.

 

Comprendre la Terreur n’a de sens qu’au regard antérieur de la philosophie politique occidentale qui s’est appuyée sur la pensée de Machiavel qui rappelle que Cesare Borgia n’hésitait pas à couper en deux morceaux Ramiro de Lorqua. 

(Cesare Borgia, exemple de princ machévélien)

 

La Terreur ne mérite pas son nom pour plusieurs raisons. Elle a été un système politique qui a tenté de récupérer une ambition en voulant faire en sorte que cette ambition se réalise. 

 

 

Conclusion

 

Au regard de l’ensemble de l’histoire de la Révolution française et de la philosophie politique occidentale, inspirée par Machiavel, la Terreur n’a pas été une période plus horrible que les autres au sein de cette Révolution française. Déjà en 1789 et en 1792, la sang coulait avec une acceptation générale de l’horreur.

 

Qui plus est, la Terreur s’intègre dans un siècle où l’humanisme des Lumières ne s’est pas encore propagé dans tous les esprits. Avec notre recul contemporain, cette période semble particulièrement atroce. Pour autant, au regard de l’époque elle-même, les horreurs commises ne sont pas si fortes en comparaison avec les troubles et le chaos global qui régnait à ce moment-là.

 

Finalement, la Terreur est une tentative de reprendre des idéaux proposée à partir de 1789 et d’aller au bout de l’histoire, de réaliser ce que Robespierre appelait la « Démocratie sociale ». Malheureusement, le temps n’a pas donné raison à l’homme d’Etat français qui n’a su transposer ses idéaux et les faire rayonner dans une société française qui n’était certainement pas prête.

 

 

N’oublions pas les idéaux cachés derrière les horreurs de cette période de Terreur. La démocratie sociale et la participation quasi-permanente des citoyens au cours de l’année 1793 doit nous servir de modèle dans un monde où les citoyens prennent désormais de moins en moins la parole.

 

 

Gauchistement votre

 

Le Gauchiste